Membres du Parlement européen
Eva-Britt Svensson (ancienne députée européenne, Suède, GUE-NGL)
"Pour moi en tant que féministe, il est clair que la prostitution n’est pas compatible avec un société qui s’engage pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Nous ne pouvons pas être complaisant-e-s avec une réalité dans laquelle un groupe de femmes, souvent privées de ressources et de pouvoir, devraient être disponibles pour des hommes pour qu’ils puissent les acheter à des fins sexuelles. Toutes les femmes ont le droit de vivre en dignité et en décidant de leur propre sexualité. Avoir un mandat politique féministe dans ce domaine signifie se positionner contre l’institutionnalisation des marchés de prostitution en Europe, et contre la légalisation des bordels et du proxénétisme. Au contraire, je veux que l’on se concentre sur les clients, et sur les politiques qui interdisent l’achat de services sexuels. Je veux voir des politiques et plus de financement pour les services sociaux et de santé pour les femmes dans la prostitution, et bien sûr, la mise en place de réels programmes pour que les femmes trouvent des alternatives et sortent de la prostitution. Je veux une société qui respecte et donne leur liberté à toutes les femmes."
Zita Gurmai (Hongrie, S&D)
"En tant que membre du Parlement européen et de la Commission Droits des Femmes et Égalité femmes-hommes, je considère de mon devoir et de ma responsabilité de travailler pour une Europe où personne n’est menacé de violence, d’exclusion ou d’exploitation, où chacun-e peut être en sécurité - et quand je dis ’chacun-e’, je veux aussi dire les femmes, qui représentent 52% de la population européenne ! Un fait qui est malheureusement souvent oublié... Je voudrais remercier et féliciter le Lobby européen des femmes pour leur campagne visant à mettre fin à la prostitution en Europe. Quelle que soit la force avec laquelle les personnalités politiques européennes travaillent, nous avons et aurons toujours besoin de l’aide d’ONG engagées. Il y a deux domaines en particulier où je pense que les efforts du LEF vont avoir un impact positif : sensibiliser sur la réalité de la prostitution et casser les stéréotypes. Il est grand temps que nous commencions à avoir une discussion en Europe sur ces thèmes et je suis heureuse que le LEF ait pris cette initiative. Je souhaite tout le meilleur à la campagne du LEF et je voudrais vous assurer que vous pouvez compter sur mon soutien personnel."
Britta Thomsen (Danemark, S&D)
"Je crois que la prostitution sous toutes ses formes est une violation des droits humains basiques. En principe, la prostitution est une exploration et une expression de relation de pouvoir inégale. C’est pourquoi je pense qu’il est temps de mettre fin à l’achat de sexe ! Nous devons pénaliser les clients et protéger les victiumes, tout en empêchant que davantage de femmes finissent dans la prostitution. Je suis très heureuse de la campagne du LEF. Elle met l’accent sur la prostitution et permet le débat, ce dont nous avons besoin afin de trouver des solutions durables pour mettre fin à la prostitution en Europe. Personne ne devrait être forcée à vendre son corps dans le futur !"
Anna Hedh (Suède, S&D)
"La prostitution constitue une violation fondamental des droits humains des femmes et une forme de violence masculine à l’encontre des femmes. De plus, la prostitution est aussi le principal facteur d’esclavage moderne en Europe - la traite des êtres humains. Si nous réalisons une société libérée de la prostitution et de l’exploitation sexuelle des femmes et des filles, nous nous débarrasserons aussi d’une très grande part de la traite des êtres humains dans l’UE. En fait, selon moi il est impossible de combattre la traite des êtres humains sans s’attaquer au problème sous-jacent qui est qu’aujourd’hui des personnes sont prêtes à payer pour accéder au corps des femmes et des filles. Mais mettre fin à la prostitution ne se fera pas tout seul. Je suis convaincue que nous devons mettre l’accent sur les personnes qui achètent des ’services’ sexuels, et que nous devons sensibiliser sur la réalité de la prostitution pour influencer les personnalités politiques partout en Europe. Je soutiens donc fortement la campagne du LEF pour mettre fin à la prostitution en Europe. Il est temps d’agir !"
Emilie Turunen (Danemark, Verts)
"Je soutiens complètement la campagne contre la prostitution, et spécialement la traite, car ces phénomènes détruisent des milliers de vies en Europe et à l’extérieur. Il est urgent d’ouvrir nos yeux sur les problèmes et de se positionner clairement. Devrait-on légaliser l’achat du corps d’autrui ? Je ne pense pas. Simplement, nous DEVONS discuter du rôle du client-prostitueur car c’est crucial pour un vrai changement de mentalité dans nos sociétés."
Mary Honeyball (UK, S&D)
"Je soutiens totalement la campagne pour mettre fin à la prostitution en Europe. Les personnes qui croient que la prostitution a sa place dans une société civilisée ne sont pas conscientes de la réalité de la situation ; les femmes dans la prostitution sont exploitées, vulnérables à la violences ; elles sont souvent victimes d’abus, dépendantes à la drogue, traffiquées ou forcées. Je pense aussi que le choix du LEF d’impliquer les hommes et de changer l’attitude de la société européenne est primordial. La prostitution n’est pas qu’une affaire de femmes, c’est un problème pour toute société et qui nous affecte beaucoup plus qu’on ne le pense. Dans une société où les hommes s’attendent à pouvoir acheter des femmes, l’égalité femmes-hommes restera un mythe. Si nous voulons vivre dans une Europe où les femmes on des droits égaux et peuvent se sentir en sécurité et respectées, alors nous devons travailler à éliminer la prostitution et créer une culture où il n’est pas permis ou acceptable d’acheter le corps d’autrui."
Nicole Kiil-Nielsen (France, Verts)
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"En tant que féministe, je défends un idéal de société où le sexe ne détermine plus la vie des individus. Cet idéal n’est pas compatible avec la vente du corps des femmes, qui sont la très grande majorité des personnes prostituées. Le système prostitueur dans son ensemble doit être visé par les politiques publiques. Cela exige à la fois une politique d’éducation à l’égalité et à la sexualité, la pénalisation des clients, la défense et la réinsertion des prostituées, ainsi que la lutte contre les trafics. La prostitution est une violence, et elle n’a pas sa place dans une société qui aspire à l’égalité entre les femmes et les hommes."
Sylvie Guillaume (France, S&D)
Actrice de longue date du combat pour l’égalité entre les femmes et les hommes, il m’apparait important d’encourager les organisations qui luttent pour le respect des droits fondamentaux, notamment des personnes vulnérables. Or, les personnes prostituées sont dans leur immense majorité des personnes victimes de violences inacceptables et qui restent la plupart du temps impunies. J’estime utile de relayer les revendications politiques du LEF, car je souhaite que cette campagne ouvre le débat sur l’abolition de la prostitution et la pénalisation des clients.
Sophie Auconie (France, PPE)
La prostitution est une violence ! En tant que Présidente de l’association Femmes au Centre, je ne peux que m’indigner contre toutes les atteintes faites aux Droits des femmes. C’est la raison pour laquelle je soutiens la campagne du Lobby européen des femmes. Il n’est plus tolérable aujourd’hui de laisser certains états comme la France pratiquer un double langage à ce sujet. D’un côté, nous interdisons le racolage et, en conséquence, nous sanctionnons les femmes. De l’autre côté, nous tolérons l’idée de la prostitution par l’existence d’une fiscalité entre l’état français et les femmes. Arrêtons l’hypocrisie. Arrêtons la langue de bois. Je suis convaincue qu’une harmonisation, au niveau européen, des politiques concernant la prostitution est essentielle. Cela doit passer par une réflexion de fond sur les méthodes de réinsertion et de soutien aux personnes volontaires pour sortir de la prostitution.
Kinga Göncz (Hongrie, S&D)
Les victimes de la prostitution sont principalement les personnes les plus vulnérables dans la société, ces filles, ces garçons et ces femmes qui essaient, ou sont obligé-e-s de trouver des moyens pour échapper aux difficultés de la vie quotidienne en vendant leur corps à un marché de plus en plus demandeur. La crise économique a rendu ces personnes encore plus vulnérables. Les échecs des politiques des gouvernements de droite ont ajouté aux problèmes en criminalisant l’exclusion sociale et en accroissant l’écart entre les échelons de la société. La prostitution et la traite sexuelle sont intrinsèquement liées. Les Nations Unies estiment qu’entre 800 000 et 4 millions d’hommes, femmes et enfants sont trompé-e-s, recruté-e-s, transporté-e-s de leur maison et vendu-e-s comme esclaves dans le monde chaque année. 80% sont des femmes, des filles et des garçons trafiqué-e-s pour l’exploitation commerciale sexuelle. Parmi eux, plus de 200 000 femmes et enfants de Russie et d’Europe de l’Est sont forcé-e-s à se prostituer chaque année. Nous ne devons pas perdre de temps et nous avons besoin de prendre des mesures urgentes, y compris au niveau européen pour mettre fin au système de la prostitution et combattre la traite des êtres humains !
Nathalie Griesbeck (France, ALDE)
On ne peut pas lutter contre les violences faites aux femmes sans lutter contre la prostitution, qui est sans doute la plus grande violence qui puisse être faite contre les femmes. C’est une violation fondamentale des droits de l’Homme et nous devons lutter contre cette forme d’exploitation, absolument incompatible avec les valeurs que nous défendons. La prostitution est d’autant plus grave qu’elle est est une violence totalement banalisée et j’espère, dans ce cadre, que la campagne lancée par le Lobby européen des femmes permettra d’ouvrir un vaste débat sur le trafic d’êtres humains et la prostitution en Europe, ses causes, ses conséquences et tous les enjeux y afférant, et notamment la pénalisation du client. Ainsi je souhaite apporter tout mon soutien à la campagne "Ensemble pour une Europe libérée de la prostitution". L’accroissement des flux migratoires de femmes à des fins de prostitution pose aujourd’hui un véritable défi aux autorités européennes en matière de lutte contre la criminalité organisée, de respect des droits de la femme et d’accès aux soins et nous devons agir.
Marielle de Sarnez (France, ALDE)
Constance Le Grip (France, PPE)
Il faut lutter contre la prostitution qui est une véritable violation des droits de la femme et de l’homme. En tant que membre du Parlement européen et notamment de la Commission Droits de la Femme et de l’Égalité des genres, je soutiens donc pleinement la campagne du LEF. Il est temps de lancer une grande réflexion au niveau européen sur la manière dont nous pouvons mettre fin au système prostituteur : sortir la prostitution de la banalisation, légiférer sur la responsabilité des clients, lutter contre la criminalité organisée: voilà des pistes d’action pour mettre fin à cette traite infâme d’êtres humains. Nos sociétés sont encore trop souvent complaisantes à l’égard de ces pratiques. Nous devons agir maintenant, protéger ces femmes -et ces hommes- vulnérables et victimes de ce qui s’apparente souvent à de l’esclavage moderne.
Mikael Gustafsson (Suède, GUE-NGL)
Je dis non aux droits des hommes d’acheter des femmes dans la prostitution. Je considère la prostitution comme une forme de violence - principalement envers des femmes et des filles, mais aussi envers quelques garçons et hommes. C’est donc incompatible avec une société qui se bat pour être basée sur l’égalité et le respect pour tou-te-s. Comme pour toutes les formes de violence fondée sur le genre, nous devons de plus en plus nommer et viser les auteurs de ces violences, les hommes. Il n’y aurait pas de prostitution si des hommes n’achetaient pas des filles et des femmes pour des objectifs sexuels. C’est pourquoi les politiques doivent viser à réduire la demande masculine dans les marchés de prostitution. Toute tentative de légaliser ou d’institutionnaliser les activités de prostitution ne pourra qu’alimenter l’exploitation et la violence.
Je dis non aux droits des hommes d’acheter des femmes dans la prostitution. Je dis oui aux droits des femmes de décider librement de leur corps en toute situation. Quand on traduit cela en politiques publiques, cela veut dire que les femmes dans la prostitution doivent être dépénalisées et non criminalisées, et que les acheteurs (les hommes) doivent être pénalisés. Comme en Suède, nous verrons de très bons résultats si nous choisissons ce chemin. Mais cette voie demande beaucoup de courage politique - pour défier les intérêts économiques de la puissante industrie du sexe, et enfin, pour défier les idées rétrogrades sur la sexualité des hommes (et des femmes).
Nessa Childers (Irlande, S&D)
Depuis que j’ai été élue en 2009, j’ai toujours fait de l’égalité femmes-hommes une priorité, et il est très important de soutenir les organisations qui se battent pour les droits des groupes vulnérables. Les personnes qui sont prises dans la prostitution sont des victimes de violence et d’oppression économique. Nous devons criminaliser l’achat de sexe. Je soutiens complètement les revendications politiques du LEF et j’espère que leurs campagnes vont ouvrir le débat sur la prostitution, qui en Irlande est encore très invisible.
Mariya Nedelcheva (Bulgarie, PPE)
On entend souvent dire qu’il y a deux prostitutions : celle qui est voulue et l’autre qui est forcée. Cette distinction est une aberration, elle est même à mon sens une faute morale grave. Dès lors qu’il y a échange d’argent contre un acte sexuel, il y a violence. Toute personne qui se prostitue, qu’elle en prenne seule l’initiative ou qu’elle y soit contrainte, est d’office placée en situation d’extrême vulnérabilité vis-à-vis de la personne qui achète ses services. La prostitution est une violence et dès lors qu’il y a violence, il y a victime. La combattre c’est d’abord et avant tout aider les victimes à s’en sortir, les soutenir, les sortir de leur isolement, les aider à aller de l’avant et leur ouvrir de nouvelles perspectives. Mais combattre la prostitution c’est aussi lutter contre les réseaux organisés qui font de l’avilissement de la personne humaine leur fond de commerce. L’ONUDC estimait en 2010 à 2,5 milliards de dollars les bénéfices perçus en Europe par les réseaux de prostitution et chiffre le nombre de victimes de l’exploitation sexuelle en Europe à 140 000 personnes ! Enfin, combattre la prostitution c’est pénaliser les clients. Cette question est taboue dans nos sociétés, mais il n’y a aucune complaisance à avoir ou d’excuses à trouver aux clients. Ces personnes alimentent la spirale du trafic ; elles sont un maillon de la chaîne et doivent prendre conscience que par leurs actes elles violent le droit fondamental universellement reconnu à la dignité humaine. Nous avons une responsabilité commune en Europe à prendre enfin conscience de la gravité du phénomène et à engager de vraies mesures. La campagne du LEF va dans cette direction et j’invite tout le monde à s’y intéresser, à y prendre part et à mettre sa pierre à l’édifice.
Gay Mitchell (Irlande, PPE)
Phil Prendergast (Irlande, S&D)
I oppose prostitution not only on principle, but also because of the many ills it hides and entails. Unfortunately, current mainstream culture trends and the media ceaselessly objectify the human body. I reject the commodification of a woman’s body and its justification on the grounds that prostitution is an industry that provides a service just like any other. Selling your body is not, and should not be seen as, any normal business transaction. Scourges like human trafficking, rape, exploitation, abuse and psychological trauma are rampant in what some would call a trade. We need to encourage practices that help alleviate the situation of vulnerable women who engage in prostitution. Looking at it as business as usual is certainly not the way to do it.
Inês Zuber (Portugal, GUE)
Iratxe García Pérez (Espagne, S&D)
Ana Gomes (Portugal, S&D)
’Raising awareness on prostitution at sporting events should be an effective way to fight against this hideous form of violence against women. I thus support EWL-sponsored 30th May event. Me, too, I consider prostitution as an obstacle to gender equality. Let’s never forget the EU Treaties and the Charter of Fundamental Rights state that European societies should be characterized by equality between women and men. On the contrary, Europe remains a place where one in ten women is a victim of sexual violence. So the European Union, together with civil society, must do more to change this scandal. Systematic public campaigns such as EWL’s are one great way of dealing with this subject in a comprehensive, lively and appealing way.’
Antonyia Parvanova (Bulgarie, ALDE)
"I fully support the EWL’s campaign "Together for a Europe free from prostitution". Prostitution represents one of the most severe violations of human rights and personal dignity, which unfortunately has been widely trivialized and somehow accepted by society. The phenomenon of prostitution should be analysed and tackled as one category of violence against women. We should not forget that women in prostitution are often exploited, abused both psychologically and physically and put in a position inferior to that of men. The existence of such unequal power relations is incompatible with the principles and values of equality and respect to the personal dignity enshrined in the EU’s founding treaties and the Charter of Fundamental Rights. It would be a moral failure on behalf of European society not to address comprehensively the phenomenon of prostitution and ignore the gruesome reality in which men pay to use women’s bodies. This is not the Europe of equality, progress and respect we aspire to live in!"
Claude Moraes (Royaume-Uni, S&D)
Fiona Hall (Royaume-Uni, ALDE)
Franziska Brantner (Allemagne, Verts)
Mojka Kleva (Slovénie, S&D)
Marita Ulvskog (Suède, S&D)
Michèle Striffler (France, PPE)
Christel Schaldemose (Danemark, S&D)
Emer Costello (Irlande, S&D)
"As a former Lord Mayor of Dublin and Dublin City Councillor, I have long campaigned against the exploitation of women and in particular on the issue of prostitution. I am a firm supporter of the work of the "Turn Off the Red Light" campaign in Ireland which is seeking to bring about both legal and societal change in relation to prostitution. I also fully support the work being done on a European level by the EWL. Prostitution is a form of degradation of women and is completely incompatible with the principle of equality between men and women. I believe that the best way to deal with the issue is to tackle demand. I fully support the call to make the purchase of sex a criminal offence. Moreover, additional supports need to be put in place to help women exit prostitution. Prostitution is not a lifestyle choice and indeed those caught up in it would state that they have had very few choices in life."
Catherine Bearder (Royaume-Uni, ALDE)
Ivailo Kalfin (Bulgarie, S&D)
Alf Svensson (Suède, PPE)
"Prostitution reflects a consumerism built on contempt for human rights and human dignity, it does absolutely not belong in a society based on the principle of everyone’s equal worth."
Carl Schlyter (Suède, Verts)
Jens Nilsson (Suède, S&D)
"Prostitution is a form of male violence against women and constitutes a fundamental violation of women’s human rights. Clearly, prostitution is also the major pull factor in Europe’s modern day slave trade - human trafficking. I have long been convinced that we need to focus legislation on the people buying sexual "services". I also believe that we need to raise awareness about the reality behind prostitution in order to influence decision-makers all over Europe."
Göran Färm (Suède, S&D)
"I give my full support to the EWL campaign and the work against prostitution. We need to focus more on how to combat the demand for prostitution and we cannot accept the fact that people in 2012 can be treated as commodities. I believe in an equal society and as long as prostitution exists we cannot be satisfied and content. Prostitution in the EU is a big problem and is one of the main reasons for the rising numbers in human trafficking. That is why we need to raise the issue of prostitution at all levels of society, within the EU as well as globally. Prostitution is an issue that is depending on imbalances in power between women and men and the work towards a gender equal society is a major part of the progress we need. My belief is that if we unite we can tackle the demand and put an end to prostitution and all forms of human trafficking."
Åsa Westlund (Suède, S&D)
"I fully support the EWL’s campaign "Together for a Europe free from prostitution". Prostitution is a violent exploitation of a person’s body; it reinforces inequality, and promotes a lack of dignity and respect. Our societies must resolutely reject the idea that it is ok to purchase people as commodities for sexual use; consequently buying sex should be criminalized. The argument of prostitution being a proper job is false. A parent would never recommend their children to prostitute themselves."