
- Le marché du sexe à travers la création d’ « Eros Centers » ;
- La création par les instances publiques d’un lieu institutionnalisé consacré à la prostitution ;
- Le proxénétisme et toute marchandisation du corps ;
- La traite des êtres humains comme indissociable du système prostitutionnel.
- le développement d’une institution inégalitaire tel que la création d’un « Eros center » qui repose sur la marchandisation des êtres humains, majoritairement des femmes et des enfants, alors que la demande prostitutionnelle provient presque exclusivement des hommes ;
- la perspective d’un marché du sexe soutenu par les pouvoirs publics, qui ne ferait qu’entériner l’assujettissement d’un certain nombre de femmes, d’enfants et d’hommes à cette demande et la mise sur le marché du corps et de la sexualité ;
- une telle incitation à la prostitution que représente la mise en place d’une institution de ce type.
- Que le développement de projets « Eros centers » tels que celui de Liège ne répond pas aux arguments de « nuisances » liées à la prostitution et n’élimine pas l’exploitation sexuelle et économique liée à la pratique prostitutionnelle. Il ne s’attaque pas à la traite des êtres humains, ne contribue pas à diminuer les réseaux clandestins ni à augmenter la sécurité des personnes les plus vulnérables ;
- Que le corps humain n’est pas une marchandise. Les instances publiques s’appuient sur un contrat commercial, alors qu’il s’agit d’un problème social ;
- Que le développement de telles initiatives ne peuvent être portées par des instances publiques ;
- Que le développement du système prostitutionnel est le fait de sociétés patriarcales : ces sociétés sont des constructions sociales dans lesquelles les hommes dominent les femmes jusque dans leur plus stricte intimité ;
- Que le débat public n’a pas eu lieu ;
- Que des fonds publics servent à des projets renforçant la violence sexiste.
- Le marché du sexe à travers la création d’ « Eros centers » ;
- La création par les instances publiques d’un lieu institutionnalisé consacré à la prostitution ;
- Le proxénétisme et toute marchandisation du corps ;
- La traite des êtres humains comme indissociable du système prostitutionnel.
- d’organiser un débat public sur la gestion de la prostitution dans son ensemble ;
- de renforcer la lutte contre les causes de l’exploitation sexuelle et la marchandisation des corps ;
- de promouvoir la mise en place de politiques de prévention de la prostitution par des campagnes et des actions de sensibilisation et d’éducation à une sexualité respectueuse d’autrui, dans l’enseignement et les médias ;
- de dénoncer les « mythes » véhiculés sur la prostitution et les relations femmes/hommes perpétués et renforcés par les maisons de passe communales ;
- de condamner toutes les formes de proxénétisme et refuser leur dépénalisation ; d’appliquer et de respecter la législation en vigueur, en ce compris les droits fondamentaux consacrés au niveau national et supranational (art. 379-380 Code Pénal, instruments de lutte contre la répression de la traite des êtres humains et l’exploitation de la prostitution d’autrui, droit au respect de la dignité inhérente à tout être humain, principe d’égalité et de non-discrimination, …).
- Nous refusons le système de marchandisations des corps à travers le développement des « maisons de passe communales » et nous nous battrons pour que cela ne devienne pas une politique de tolérance du système prostitutionnel.
- Nous nous engageons à mettre en œuvre toutes les démarches utiles et, le cas échéant, à poursuivre judiciairement toute initiative de création de développement d’« Eros centers », ce en vue de défendre les valeurs et droits fondamentaux que malmène l’institutionnalisation de tels lieux.