(Paris 19 septembre) Un geste de solidarité avec Amira le jour de l’ouverture de son procès.
A l’initiative de la Ligue du Droit International des femmes, une délégation d’associations s’est rendue le 19 septembre à 11h à l’ambassade du Soudan à Paris et a remis un bouquet de fleurs et une lettre à l’intention de Ambassadeur
Une démarche semblable a eu lieu à Bruxelles.
Les associations ont ainsi tenu à témoigner de leur émotion et de leur solidarité avec la jeune Soudanaise qui risque la flagellation pour refus de porter le voile
Il est retenu contre Amira Osmane Hamed d’avoir enfreint l’article 152 de la loi soudanaise prohibant toute tenue « indécente », ce qui en réalité oblige les femmes à porter le voile, sauf à subir un harcèlement policier.
Interpellée le 27 août alors qu’elle pénétrait tête nue dans un bâtiment officiel dans les environ de Khartoum, Amira a stoïquement rétorqué au policier qui voulait la contraindre à se voiler : « Je suis Soudanaise, je suis musulmane et je ne couvrirai pas mes cheveux ! »
La jeune femme a déclaré qu’elle préférait affronter l’humiliation de la flagellation plutôt que de renoncer à sa liberté de ne pas porter le voile.
